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2024/12/31

De la communication orale à la lecture rapide

Dans un monde où l'information circule à une vitesse fulgurante, savoir s'exprimer clairement, et lire rapidement, est devenu un atout indispensable. Ces compétences, souvent perçues comme distinctes, sont, en réalité, complémentaires.

Représentation image : cerveau
Arrangement image : Dany Ollivier
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De la communication orale…

A l’origine de l’humanité, notre diencéphale avait la primauté sur notre cortex. Pour communiquer, l’être humain se contentait d’émettre des bruits articulés. L’apparition d’un langage « spatio-temporel » allait, ultérieurement, développer l’hémisphère cérébrale gauche de notre cerveau conscient. Nous ne pouvons, en effet, proférer et/ou entendre qu’un seul mot à la fois.

C'est à Summer, ancienne terre de base Mésopotamie, que l’écriture fut inventée à la fin du IVe millénaire. Chaque signification était représentée par un dessin imagé. En Égypte ancienne, les premiers hiéroglyphes furent figurés. En Asie, les idéogrammes furent dessinés.

En Europe, un système sonore s’est imposé. Il attribue un signe différent à chaque son prononcé. La prééminence de cette méthode est évidente : elle indique la manière, même si on ne l’a jamais entendu prononcer, dont un terme se dit.

De l’Antiquité Gréco-Romaine au Moyen Âge, les vocables étaient inscrits les uns à la suite des autres, sans blanc ni ponctuation et, de temps à autre, en abréviation, sur des feuilles de parchemin. Conséquemment, on faisait appel à des lecteurs professionnels qui déclamaient, avec emphase, en épelant à haute voix, chaque unité phonétique.

Les progrès dans la mise en page, vers la fin du premier millénaire, auraient dû permettre, à un nombre croissant de personnes, de lire, vraiment, avec les yeux. En outre, de nos jours, l’enseignement de la lecture s’est arrêté au déchiffrement oral de la syllabe. Si bien que la majorité d’entre-nous lisent en deçà de leurs possibilités.

A la lecture rapide…

C’est l’ophtalmologiste, directeur du Laboratoire d’Ophtalmologie de la Sorbonne et savant français, Émile Javal (1839-1907) qui a étudié, vers 1900, le processus du déchiffrage visuel. Sous sa direction, le professeur Lamare a examiné, rigoureusement, les mouvements du regard pendant la lecture.

Par la suite, un laboratoire a été créé, à Lille, par le Centre d’Etudes et de Promotion de la Lecture. Les chercheurs ont analysé les mécanismes de lecture, du lecteur très lent au liseur prodige, sur plus d’une centaine de sujets de profession et de culture variées.

Cependant, il était nécessaire d’aller plus loin et de concevoir des cours pour adultes. La lecture rapide étant, sans contexte, un bienfait, elle vous permettra, non seulement de bouquiner de façon plus intelligente mais aussi, d’aguerrir votre mémoire immédiate, de mieux gérer la masse des informations à lire, de réussir vos examens voire, de mener à bien votre vie socioprofessionnelle.

Dany Ollivier - Autrice

Cet article a été publié, pour la première fois, dans le bulletin d'information du S.N.R. d'avril 2000. Il est extrait d'une conférence exposée depuis 1987. © 1987 (Conférence), © 2000 (Article), © 2004 (Site)


Téléphone : 09 54 04 33 53 - Courriel : danyolliviercsc@free.fr

Le but de la lecture rapide est de permettre aux étudiants, aux enseignants, aux dirigeants et à toute personne dont les activités nécessitent de lire de nombreux documents, d’acquérir une motricité physiologique suffisante pour saisir et retenir, avec aisance, les textes à parcourir.

2024/11/08

De la mémoire immédiate à la lecture rapide

La relation, entre la compréhension d’un texte et la vitesse de lecture, est favorable à la mémoire

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De la mémoire…

Des millions de personnes se plaignent de leur mémoire. Néanmoins, sans les souvenirs elles ne pourraient pas accomplir les mille et une activités, conscientes et inconscientes, nécessaires à la vie quotidienne. Sans souvenance, il serait impossible de développer la personnalité et/ou, plus simplement, l’intelligence. Faute de mémoire immédiate, elles oublieraient, à chaque instant, ce qui s’est passé pendant la seconde précédente ! Ainsi, elles possèdent, toutes, un potentiel dans ce domaine. Il faut juste l’entraîner, l’épanouir, le rendre plus performant.

Or, la capacité de mémorisation dépend, principalement, de l’état physique et mental, de l’attitude et de l’affectivité : l’étudiant qui perd ses moyens devant l’examinateur, le passionné qui se nourrit, mentalement, d’une discipline captivante, etc.

Pourtant, si les branches à étudier sont devenues de plus en plus nombreuses, certaines ne sont nullement prenantes. Dans ce cas, comment s’organiser pour retenir quand même ? Il suffit de s’exercer régulièrement, patiemment et avec ténacité. En ce qui concerne la mémoire immédiate, la meilleure méthode est la lecture rapide.

A la lecture rapide…

Nonobstant ce que le bon sens pourrait laisser croire, il existe une connexité favorable entre la vitesse de lecture, la compréhension d’un texte et la mémorisation : les lecteurs lents comprennent et mémorisent moins bien que les autres.

C’est la mémoire immédiate qui permet, déchiffrant la fin d’une phrase, de se remémorer les premiers termes de celle-ci. Cette opération est, en conséquence, indispensable pour en saisir le sens global. Puis, le souvenir du « mot à mot » est occulté et la signification générale est transférée dans notre mémoire à moyen et/ou à long terme. Subséquemment, il est souhaitable d’accéder à la lecture rapide.

En conclusion…

La mémoire est une des clés essentielles de l’épanouissement humain. Ce qui signifie qu’aguerrir celle-ci développe l’intellect, le jugement et le tempérament.

Bien qu’il existe plusieurs types de mémoire, il est préférable de commencer par la première, dite « immédiate », et par la lecture rapide.

Dany Ollivier - Autrice

Cet article a été publié, pour la première fois, dans le bulletin d'information du S.N.R. d'octobre 1998. Il est extrait d'une conférence exposée depuis 1987. © 1987 (Conférence), © 1998 (Article), © 2004 (Site)


Téléphone : 09 54 04 33 53 - Courriel : danyolliviercsc@free.fr

Les techniques d’apprentissage et de mémorisation font partie de la psychologie cognitive. Elles permettent d’accroître l’attention, la raison, la compréhension, etc.

Le but de la lecture rapide est de permettre aux étudiants, aux enseignants, aux dirigeants et à toute personne dont les activités nécessitent de lire de nombreux documents, d’acquérir une motricité physiologique suffisante pour saisir et retenir, avec aisance, les textes à parcourir.