De l'importance de la mémoire
Représentation image : cerveau
Arrangement image ; Dany Ollivier
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L’être humain dispose d’un
nombre suffisant de neurones pour vivre et étudier jusqu’à 120 ans. En dehors
de la maladie d’Alzheimer, ou de toute autre atrophie cérébrale, il n’existe
aucune raison pour que notre mémoire se détériore avec l’âge.
Néanmoins, certaines personnes
se plaignent d’oublis constants bien avant cinquante ans. Ces assertions
semblent aller à l’encontre de mes affirmations précédentes. Comment
l’expliquer ?
En fait, ces individus sont
victimes de la norme sociale. En effet, depuis des siècles on nous répète que
l’homo sapiens a des possibilités intellectuelles modestes qui, de plus, vont
se dégrader en vieillissant. Cet ensemble de suggestions négatives va, progressivement, inhiber nos capacités.
Partant, la plupart d’entre
nous sommes convaincus que nos facultés cérébrales baisseront, graduellement, avec les années. Ainsi, le moment venu, notre environnement socioprofessionnel
et familial nous renverra à notre conviction de manière, apparemment, objective et rationnelle. Conséquemment, les crises d’amnésies pourraient devenir de
plus en plus fréquentes et nous serions, progressivement, dans l’incapacité de
mener à terme le moindre travail de mémorisation.
En conséquence, il est impératif que nous
prenions conscience de notre attitude vis à vis des messages collectifs que
nous recevons. Ce n’est qu’à ce prix que nous pourrons retrouver nos aptitudes
et avancer dans la transformation de soi que représente toutes formes
d’apprentissage.
Dany Ollivier - Autrice
Cet article a été publié, pour la première fois, dans le bulletin d'information du S.N.R. d'avril 1997
Téléphone : 09 54 04 33 53 - Courriel : danyolliviercsc@free.fr
Les techniques d’apprentissage et de mémorisation font partie de la psychologie cognitive. Elles permettent d’accroître l’attention, la raison, la compréhension, etc.
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